Officiellement rétrogradé en Ligue 2 par la DNCG, l'Olympique Lyonnais peut encore espérer faire changer d'avis le gendarme financier du football français après appel. Pour Malek et Micka, deux lanceurs d'alerte questionnés par Le Progrès, il faudrait un miracle pour que l'ère Textor se termine bien.
En proie à de très importantes difficultés financières depuis plusieurs années, l'Olympique Lyonnais n'a pas survécu à sa dernière audience devant la DNCG. Le gendarme financier a acté la rétrogradation administrative du club rhodanien en Ligue 2, une décision qui fortement pressentie après la première notification de l'hiver dernier. Dans la foulée, John Textor a démissionné de son poste de président de l'OL et a laissé sa place au tandem Kang-Gerlinger. Après avoir déposé un recours pour que l'instance de la LFP réévalue la faisabilité d'un maintien dans l'élite, les Gones doivent rapidement trouver des fonds pour rassurer leurs interlocuteurs. Sauf que pour Micka, lanceur d'alerte sur la situation de l'OL, il existe très peu de chance que le club sorte indemne de l'ère John Textor.
« Sauf miracle, je suis très inquiet »
La DNCG exige 70 ME pour maintenir l'OL en Ligue 1 https://t.co/vGcihmWol6
— Foot01.com (@Foot01_com) July 3, 2025
« Il va falloir un miracle pour que l’OL se relève de l’ère Textor. Le problème est structurel quand on voit le résultat de -117M€ au premier semestre. Vendre des joueurs ne suffira pas. Quand on voit les charges XXL liées à la masse salariale ou aux dettes contrats joueurs, le modèle actuel, sans tous les actifs comme la LDLC Arena, est surdimensionné pour l’OL d’aujourd’hui. Sauf miracle, comme une augmentation de capitale décidée par les actionnaires ou la prise de contrôle par Ares, je suis très inquiet. On va payer longtemps les conséquences du passage de John Textor. Et si le club est effectivement relégué en L2, avec des contrats de sponsoring ou des recettes de billetterie divisés par deux, alors que les charges resteront importantes, comment l’OL pourrait éviter la liquidation ? », a expliqué avec dépit au Progrès celui que le journal décrit comme juriste, supporter lyonnais et lanceur d'alerte.
Une sortie qui ne plairait évidemment pas aux supporters lyonnais, lesquels craignent le pire pour leur club de cœur. Et quand on voit les paramètres mis bout à bout, il y a de quoi être inquiet.